Quelques bonnes raisons d’enlever votre soutien gorge

D’après une étude récente, il apparaîtrait que la majeure partie des femmes rêve dans la journée à ce moment de soulagement du soir où elles pourront sitôt arrivées à la maison, glisser les mains dans leur dos et défaire le soutien-gorge. Elles aiment les laisser se balancer comme ils veulent. C’est une sensation de liberté extraordinaire. Nous allons essayer de voir pourquoi les femmes continuent de porter des soutiens-gorge malgré cette impression d’inconfort et de gêne.

Déjà ce qui semble rassurant, c’est qu’il n’y a pas de corrélation entre le cancer du sein est le fait de porter un soutien-gorge. Mais si on se penche sur la question, ce n’est pas que les études menées ont conclue à ce résultat c’est plutôt qu’aucune recherche n’a été menée pour démontrer le contraire. Nous verrons bien dans quelques années si le fait de comprimer cet organe n’est pas à l’origine d’une augmentation du cancer du sein. Personne ne peut le dire aujourd’hui avec certitude mais nous ne pourrons nous étonner a posteriori de ne pas l’avoir compris avant.

Et si le « soutif » était nocif ?

Porter un soutien-gorge gêne les tout petits vaisseaux lymphatiques. Cela les comprime et conduit à une accumulation de la lymphe qui est censée être évacuée par ces minuscules vaisseaux. La lymphe est un liquide qui transporte les déchets et les bactéries. C’est un liquide toxique. Lorsque les vaisseaux lymphatiques sont bloqués, il y a moins de nutriments et d’oxygène qui sont amenés aux cellules en comparaison des effets toxiques. Cela n’a pas été démontré clairement, mais il est probable que cette accumulation de toxines soit liée à la formation de Kystes. C’est une accumulation de fibres et de fluide qui apparaissent sous forme de bosse dure dans le tissu des seins. Ils sont liés à un risque de cancer du sein.

Au début des années 90, une étude était menée aux États-Unis sur des femmes. Il y en avait 4000 et plus de la moitié d’entre elles ont développé un cancer du sein. Elles ont expliqué qu’elle portait des soutiens-gorge pour maintenir leur poitrine ce qui inclut une notion d’esthétisme. Certaines d’entre elles portaient même le soutien-gorge la nuit. Les trois quarts des femmes qui le faisaient ont eu un cancer du sein. Il y a aussi cette statistique accablante qui indique qu’une femme sur sept qui porte un soutien-gorge plus de 12 heures d’affilée développe un cancer du sein. Cette étude est arrivée à une conclusion intéressante qui démontre que le risque d’un cancer du sein concerne seulement une femme sur 168 à condition qu’elle ne porte pas de soutien-gorge. Vous savez à quel niveau de risque cela correspond ? À celui d’un homme !

Et si le soutien-gorge était inutile ?

Certaines femmes ont adopté cet art de vivre et ne portent pas de soutien-gorge quotidien. Mais sans être bornées, elles en portent en fonction de l’occasion et de la façon dont elles s’habillent mais cela reste plutôt minimal. Elles ont commencé par abandonner le soutien-gorge pigeonnant et à armatures. Il les empêche de respirer et est extrêmement inconfortable. Si vous êtes une femme à forte poitrine, vous devez penser que c’est simplement impossible à envisager. Mais en portant un soutien-gorge, vous affaiblissez les tissus de vos seins. C’est-à-dire que comme ils sont soutenus artificiellement, ils auront davantage tendance à tomber. Vous ne tirez aucun bénéfice anatomique à priver votre poitrine de la gravité. En les laissant à l’air libre, les ligaments de soutien se renforceront et vos seins seront naturellement mieux soutenus. Une étude française a conclu que le soutien-gorge ne faisait absolument pas ce qu’on attendait de lui. Il ne soulage pas les douleurs dorsales mais les intensifie. Il n’influe en rien sur l’affaissement des seins et est classifié clairement comme une fausse nécessité. Des experts suggèrent que la poitrine gagnerait en réalité beaucoup plus en fermeté et en teneur si elle n’était pas comprimée et enfermée dans un soutien-gorge. Le soutien-gorge limité la croissance et le renforcement du tissu de soutien des seins. La poitrine s’affaiblit et s’affaisse plus rapidement. Une autre étude a démontré que les femmes qui vivent sans soutien-gorge gagnent en moyenne une remontée des mamelons de l’ordre de 7 mm par an. Bien évidemment si vous avez dépassé la quarantaine, cela ne résoudra pas ce problème mais le stabilisera.

Minimiser les risques

La société pousse les femmes à porter des soutiens-gorge. Les magazines et les publicités vous indiquent à quoi votre poitrine doit ressembler. Si vous avez des petits seins, vous portez sûrement des soutiens-gorge pigeonnants et rembourrés. À l’inverse s’ils sont trop gros, vous portez des soutiens-gorge qui les font paraître moins volumineux et plus toniques. Certaines femmes ont même une poitrine tellement petite qu’un soutien-gorge ne serait pas nécessaire. Malgré cela et l’influence de la société, elles en portent. Cette même société nous renvoie l’image de seins bien ronds, fermes et hauts. Il est clairement évident qu’il y ait peu de chances que les femmes qui laissent leur poitrine libre soient dans ce cas. Mais comprenez bien que le galbe les seins n’est pas uniforme et stéréotypé.

Si vous devez absolument porter un soutien-gorge, choisissez le large afin de ne pas être trop serrée et sans baleines. Faites l’expérience de porter le moins possible votre soutien-gorge et massez vos seins une fois que vous les avez sortis de ce carcan. Ne dormez jamais avec votre soutien-gorge. Certaines rebelles me diront qu’elles ont peur que leurs tétons pointent. Je leur répondrai de porter un débardeur sous leur chemisier si vraiment c’est important pour elles et que de toute façon, un téton qui pointe ce n’est pas la fin du monde !