DOSSIER ETE : Auto Construction d’une maison Partie 5/6

  • Pour infos : Construction non perma friendly 

    21.LES PORTES INTÉRIEURES

    Ordre des opérations

    1. Préparer les bord de murs.
    2. Vérifier les mesures.
    3. Caler ou couper les « pattes » ?
    4. Enlever le battant.
    5. Positionner le cadre et vérifier le niveau dans tous les sens.
    6. Visser un côté du cadre.
    7. Revérifier tous les niveaux.
    8. Visser le deuxième côté.
    9. Remettre le battant.

    Matériaux nécessaires

    Mortier.

    Portes.

    Chevilles adaptées à vos côtés de murs : soit des chevilles qui s’écartent lorsqu’on visse, soit des chevilles pour murs pleins.

    A faire en prévision de la suite

    Commencez à vous renseigner sur la plomberie.

    Visitez des fournisseurs d’appareils sanitaires.

    Prenez rendez-vous avec le terrassier pour la tranchée eau / EDF / téléphone et pour la mise en place et le raccordement de la fosse septique.Trois rendez-vous successifs sont nécessaires :le premier pour faire le trou dans lequel la fosse septique sera livrée directe­ment, le deuxième pour toutes les installations, le troisième pour refermer l’épandage et enterrer la fosse septique, après accord du SIVOM.

    Etablissez avec le terrassier la liste du matériel nécessaire : regards, tuyaux de PVC et drains pour l’épandage, galets, sable, pouzzolane pour le filtre de la fosse, filet obligatoire de signalisation à placer au-dessus des gaines électriques, etc. + fosse septique.

    Faites la commande.

    Prenez rendez-vous avec le SIVOM dès que vous connaissez la date à laquelle le terrassier viendra faire l’épandage, car les délais sont parfois très longs et garder toutes ces tranchées ouvertes sur votre chantier n’est ni commode ni très esthétique : c’est mauvais pour le moral. Sans compter les complications s’il pleut.

    Préparer les bords de murs

    Si vous avez pris soin de finir vos bords de murs avec des côtés de brique non coupés, la mise en place sera plus facile. Sinon, bouchez les alvéoles au papier puis au mortier de chaux : uniquement celles qui correspondent à la hauteur où viendront les vis de fixa­tion de la porte.

    Vérifier les mesures

    Le cadre est fixé par des vis à masquer à la pâte à bois

    Le cadre est fixé par des vis à masquer à la pâte à bois

    Mesurez l’ouverture,le cadre de la porte,tenez compte des épaisseurs de sol à venir. Cela va vous amener soit à raccourcir les « pattes » de la porte,soit à les rallonger (en mettant des cales de bois dessous : elles seront cachées sous la dalle ou le plancher).

    Mettre la porte en place

    Commencez par enlever le battant. Le cadre devient très fragile. Positionnez-le dans l’ouverture,faites le niveau horizontal et vertical. Calez le cadre tant bien que mal et percez des pré-trous pour les vis, d’un côté seulement. Passez une vrille par le pré-trou de façon à marquer le mur derrière. Enlevez le cadre. Percez le mur aux endroits marqués et mettez des chevilles. Remettez le cadre en place. Revérifiez sa position et vissez le côté préparé.

    Vérifiez tous les niveaux. Calez de nouveau le cadre et procédez de la même façon pour le second côté.Si vous fraisez légèrement l’em­placement des vis et que vous les enfoncez bien,elles pourront ensuite être masquées à la pâte à bois.

    Il ne reste plus qu’à remettre le battant sans se pincer les doigts et à vérifier que la porte est bien d’aplomb en laissant le battant à moitié ouvert : si tout est de niveau, elle restera dans la position que vous lui donnez. Sinon, il n’y a plus qu’à recommencer ! Bouchez les inter­stices entre le mur et le cadre de bois au mortier épais. Si vos mesures étaient vraiment précises, l’enduit suffira.Vous pourrez aussi clouer et coller une moulure tout le tour de la porte pour masquer le raccord mur/bois.

    22.LA FINALISATION DES ADDUCTIONS ET DES ÉVACUATIONS

    Dans la maison, pour le moment, les tuyaux d’évacuation débou­chent simplement au-dessus de la dalle,dans l’attente d’être raccordés aux appareils sanitaires.A l’extérieur, ils sortent juste du vide sani­taire et doivent être raccordés à l’égout collectif ou à un système d’assainissement individuel. Ils sont bouchés par du scotch de chan­tier des deux côtés. Le cas envisagé ici est celui du système d’assai­nissement individuel, bien sûr beaucoup plus complexe et coûteux que le raccordement à un égout collectif.

    Ordre des opérations

    1. Faire creuser l’emplacement de la fosse septique.
    2. Faire livrer la fosse.
    3. La remplir d’eau à moitié au moins, dès le premier jour.
    4. La raccorder aux circuits d’évacuation et d’aération.
    5. Faire creuser les tranchées de l’épandage.
    6. Poser les drains et les regards de l’épandage.
    7. Faire venir le représentant du SIVOM.
    8. Faire creuser la tranchée d’adduction d’eau, d’EDF et du téléphone. Y placer les gaines, le tuyau d’eau, le câble de la terre.
    9. Boucher les extrémités des gaines et du tuyau.
    10. Placer le filet de signalisation.
    11. Refermer la tranchée et l’épandage avec l’accord du SIVOM.
    12. Tirer le câble électrique dans la gaine rouge. Ce sont les employés des Télécom qui tireront le fil du téléphone.

    Matériaux nécessaires

    • Fosse, drains, regards,galets, etc. : tout ce qu’il vous faut pour l’ins­tallation de l’assainissement est listé dans le projet fait par l’hydro- géologue et complété par le terrassier.
    • Vous avez déjà les gaines EDF et téléphone, de même que le plimouth, pour l’eau.

    Vous avez aussi le câble pour la mise à la terre de l’installation élec­trique.

    • Filet de signalisation : c’est un rouleau de mailles de plastique rouge à dérouler tout le long de la tranchée EDF. Le filet est destiné à prévenir de la présence d’un câble électrique, au cas où, longtemps après que la tranchée aura été refermée, quelqu’un voudrait se mettre à planter un arbre ou à creuser une piscine !
    • Le câble électrique à tirer dans la gaine est de type U 1000 R2V si vous voulez demander un abonnement « heures creuses/heures pleines » (voir le chapitre 24 pour plus de précisions).

    A faire en prévision de la suite

    Continuez la prospection « plomberie et sanitaires ».

    L’installation de la fosse

    Le terrassier se conforme au projet de l’hydrogéologue pour :fosse

    • la taille de la fosse par rapport à la surface de la maison et au nombre de chambres
    • la longueur et le nombre de tranchées pour l’épandage, en fonc­tion de la nature du sol, plus ou moins perméable et sableux (filtrant). Pour le reste, comme il pose des fosses tous les jours, vous allez pouvoir vous reposer l’esprit pendant qu’il travaille ! Laissez-le déterminer les quantités, les longueurs, le type de cailloux à utiliser, etc.Vous allez voir comme on se sent tout d’un coup soulagé de n’avoir aucune responsabilité dans l’opération ! Les informations qui suivent sont juste là pour que vous sachiez ce qui va se passer et que vous puissiez vérifier si c’est bien fait.

    La première étape consiste à creuser le trou pour la fosse,avant de la faire livrer, pour qu’elle soit descendue directement en place.Trois points importants à vérifier à ce moment-là :

    • l’axe du trou.Il faut que la fosse soit bien dans l’axe de votre sortie d’évacuation car mieux vaut limiter le nombre de coudes pour votre tuyau d’évacuation ;
    • l’inclinaison du sol sur lequel va reposer la fosse : elle doit être très légèrement en pente vers l’épandage ;
    • la profondeur à laquelle la fosse est placée, de telle sorte que la pente de l’évacuation ne subisse pas de rupture.

    Dès que la fosse est en place, remplissez-là d’eau,au moins à moitié, sinon, à la première pluie… elle se mettra à flotter et à ressortir de son trou, même si elle est en béton. Mettez de la pouzzolane dans le filtre du bac à graisse (cela s’achête au même endroit que la fosse).

    Raccordez vos deux conduits dévacuation par un Y de PVC, juste à la sortie de la maison, puis raccordez le tout à la fosse. Raccordez aussi votre conduit d’aération. Le conduit d’aération peut avoir tous les coudes que l’on veut, mais le conduit d’évacuation doit être, au mieux, droit, au pire coudé une seule fois à 120°. Pas d’angle infé­rieur ou égal à 90°.Tous les raccords doivent être collés à la colle à PVC (voir au chapitre 9 pour la procédure).

    L’épandage

    Le terrassier creuse les tranchées de l’épandage, place les drains et les regards,vérifie les niveaux,colle ce qui doit l’être (cela fait partie du forfait d’installation). Puis il déverse des galets à la pelle méca­nique pour caler le tout.Vérifiez que les raccords ne sautent pas à ce moment-là. Les tranchées doivent être encore ouvertes et les drains apparents lorsque le responsable du SIVOM passera donner son accord sur l’installation.Après le passage du SIVOM,le travail est fini au râteau pour éviter de tout bousculer. Le terrassier commence par recouvrir entièrement les drains de galets,puis il déroule du « bidim » sur les galets : il s’agit d’un textile imputrescible destiné à éviter que la terre ne bouche petit à petit les drains. Enfin il rebouche les tranchées avec la terre gardée en réserve.

    Les adductions

    Le terrassier creuse maintenant la tranchée qui va du compteur d’eau à votre maison. Cette tranchée servira aussi pour l’électricité, le téléphone et la prise de terre. Elle doit donc être assez large pour que ces gaines, ces tuyaux et ces câbles ne soient pas trop près les uns des autres et assez profonde pour que l’eau ne gèle pas : 80 cm de large et 80 cm de profondeur.

    Déroulez complètement votre plimouth, votre gaine rouge d’EDF et vos deux gaines vertes de téléphone.Attention : dans la manœuvre les tire-fils ont une fâcheuse tendance à disparaître dans les gaines. Déroulez aussi le câble de la terre sur toute sa longueur.

    Vérifiez que tous les tuyaux, gaines, câbles dépassent bien toujours suffisamment à l’intérieur de la maison et qu’ils n’ont pas été entraînés au moment où vous les avez déroulés.

    Séparez tous les circuits par des cales en bois pour les maintenir écartés quand la pelle mécanique fera tomber du sable dans la tranchée. Le sable est destiné à éviter l’écrasement des gaines et des tuyaux, si un véhicule lourd passe ensuite sur la tranchée une fois refermée.

    Le filet de signalisation est déroulé lorsque la tranchée est déjà bien rebouchée, de façon à ce qu’il soit découvert bien avant d’arriver aux câbles, par un éventuel coup de pioche ou de pelle mécanique. Quand la tranchée est rebouchée et que les gaines ne peuvent plus bouger, tirez le câble électrique dans la gaine rouge. Il faut bien sûr boucher les tuyaux et les gaines avec du scotch de chantier.

    23.LA PLOMBERIE ET LES SANITAIRES

    Toute la plomberie peut aujourd’hui se faire en PER (une sorte de plastique), avec des flexibles pour les raccordements aux appareils sanitaires. C’est beaucoup plus facile à travailler que le cuivre, surtout pour des non-spécialistes : pas de courbures et, surtout, pas de soudure. C’est en même temps plus durable : le calcaire ne se colle pas sur les parois et la rouille n’attaque pas le plastique. Enfin, comme les tuyaux sont protégés par des gaines,on peut en remplacer un sans problème… au bout d’une centaine d’années (enfin, c’est ce que dit la pub : nous n’avons pas eu le temps de tester).

    Une remarque par rapport aux indications ci-dessous : lorsque des explications sont livrées avec les kits d’installation des appareils sani­taires, ces explications ne sont pas remises ici. D’abord parce qu’il y a des nuances selon les appareils, ensuite parce que les modes d’emploi sont à la fois simplissimes et très clairs.

    Ordre des opérations

    1. Faire le plan de l’installation.
    2. Acheter tout le matériel nécessaire (y compris tous les petits raccords en laitons).
    3. Monter les « clarinettes ».
    4. Installer les canalisations chaudes et froides.
    5. Poser le cumulus.
    6. Poser les WC.
    7. Poser l’évier.
    8. Poser le lavabo.
    9. Poser la douche ou la baignoire.
    10. Installer les machines à laver (linge et/ou vaisselle).
    11. Poser des robinets d’arrêt.
    12. Raccorder l’installation au compteur.
    13. Tester.

    Matériaux nécessaires

    Raccords en laiton pour le plimouth.

    Tronçons de plimouth.

    Robinets d’arrêt.

    Clarinettes : une pour l’eau chaude et une pour l’eau froide, avec autant de sorties que d’appareils à raccorder. Prévoyez même un peu plus large au cas où vous ajouteriez quelque chose plus tard.

    Bouchons pour clarinette.

    PER rouge (eau chaude) et PER bleu (eau froide) : il est vendu par  rouleaux de 25 m, en gros diamètre pour les douches, baignoires, etc. et en petit diamètre pour tout le reste.
    • Mamelons (raccords à visser pour PER)
    • Clé spéciale en forme de T pour placer les mamelons.
    • Robinets.
    • Siphons et kits de montage des appareils sanitaires.
    • Flexibles pour les éviers et lavabos.
    • PVC de 130, 110 et 32 mm de diamètre, avec les coudes et raccords nécessaires selon votre plan.
    • Réducteur de pression si la pression délivrée au compteur d’eau est supérieure à 7 bars. Pour savoir quelle est la pression délivrée, appeler le service des eaux.Au-dessus de 7 bars,le cumulus ne peut pas fonctionner et toute votre installation risque de souffrir et de s’abîmer très vite.
    • Filasse et pâte à joint.
    • Colle à PVC.

    A faire en prévision de la suite
    Commencer la prospection pour le matériel électrique.  Se procurer le petit guide de Promotelec (voir chapitre 24).

    Faire le plan de l’installation
    Une installation basique en PER comprend les éléments présentés sur ce croquis (pas de quoi se faire peur, non ?) :
    plan plomberie

    Faites un plan de votre installation, en tenant compte de la ques­tion des pentes d’évacuation. Pensez aussi à l’éloignement des appa­reils par rapport à la source d’eau chaude : plus le cumulus est loin, plus l’eau chaude met longtemps à arriver et,donc,plus vous perdez d’eau froide en attendant.Voilà pourquoi on cherche généralement à placer le cumulus le plus près possible de la douche ou de l’évier.

    Un point important à prendre en compte également : le nombre d’appareils branchés sur le même circuit. Rien de plus désagréable, pendant que l’on prend une douche,d’avoir tout d’un coup une baisse nette du volume, ou un bon jet d’eau glacée, parce qu’une autre personne a ouvert le robinet de l’évier ou a tiré la chasse d’eau. Pour éviter cela, l’idéal est de mettre une canalisation chaude et une canalisa­tion froide indépendantes pour chaque appareil.

    Lorsque votre plan vous convient et a été discuté en fonction de vos habitudes de vie quotidienne, listez soigneusement tout le maté­riel :longueurs et diamètres des PER,clarinettes,mamelons,raccords, robinets,siphons,etc.A noter :il existe des kits de montage complets et tout prêts pour chaque type d’appareil,avec siphons,vis, rondelles, etc. et modes d’emploi très clairs.

    Les canalisations

    Quelques notions de base

    Ne pas trop serrer un raccord comportant une rondelle :en s’écra­sant, celle-ci perd toute son efficacité.

    La filasse s’enroule sur les raccords mâles, dans le sens du vissage.

    Ne pas en mettre beaucoup (juste quelques centimètres) et la poser bien à plat, sans la torsader ou faire des bosses irrégulières. On la recouvre ensuite de pâte à joint, avant de visser.

    Les flexibles ne doivent pas être vrillés au moment du vissage.

    Principes d’utilisation du PER

    Les tuyaux en PER se coupent très facilement à la scie à métaux, en utilisant éventuellement une boîte à onglets pour être sûr de couper bien perpendiculairement. Les bords sont ensuite ébarbés au cutter, à l’extérieur et à l’intérieur. Enfin un mamelon est fixé au bout du tuyau, à l’aide de la clé en T (voir croquis). On peut alors utiliser le mamelon directement comme raccord femelle ou visser dessus un raccord mâle/mâle si nécessaire.

    per

    Les tuyaux de PER ne doivent pas faire d’angle vif et encore moins être pincés. Pour le passage dans le sol, il existe des manchons spéciaux, de même que pour le passage dans les murs. En pratique, on peut très bien se passer de ces manchons,assez chers,en veillant simple­ment à ne pas abîmer les gaines. Un embout spécial (pipe de scel­lement) est cependant nécessaire pour faire sortir une canalisation  d’un mur et y brancher directement un robinet, pour la baignoire, par exemple, ou pour l’arrivée d’eau pour une machine à laver. On utilise bien sûr les tuyaux rouges pour l’eau chaude et bleus pour l’au froide.

    Installer l’alimentation
    L’arrivée d’eau se fait grâce à des « clarinettes » (ou nourrices). Il s’agit de tubes en laiton à plusieurs sorties sur lesquelles viennent se raccorder les tuyaux de PER.Il vous faut au minimum deux clarinettes :une pour l’eau froide et une pour l’eau chaude.La première est à monter juste après le robinet d’arrêt général.La seconde,celle de l’eau chaude,se place sous le cumulus. Une seule clarinette ne suffit sans doute pas pour toutes vos installations d’eau froide.Dans ce cas,vous pouvez en mettre deux bout à bout. Pensez à garder une ou deux arrivées en réserve, condamnées par un bouchon en laiton.

    Les clarinettes se fixent au mur grâce à des bagues en laiton vissées dans une cheville.L’une des extrémités de la clarinette est raccordée à l’arrivée d’eau, l’autre est fermée par un bouchon de laiton, posé avec de la filasse et de la pâte à joint. De chaque ouverture utilepart un tuyau de PER, raccordé par un mamelon femelle. Entourez d’un anneau de scotch le bout de chaque gaine et marquez dessus au gros feutre à quel appareil correspond le tuyau qu’elle contient (tant que vos gaines sont visibles sur toute la longueur, le raccordement est évident ; quand la chape aura recouvert le tout, ces indications seront très utiles).

    alimentation en eau

    Poser les appareils

    Poser un cumulus

    poser un cumulusLe réservoir se fixe sur un mur porteur, sur des tiges filetées four­nies avec l’appareil et scellées au ciment prompt. Bien mesurer l’écartement car la marge est étroite une fois les tiges fixées ! Vous retrouvez le tuyau d’évacuation mis en place et oublié depuis le début du chantier (voir chapitre 9). Prolongez-le si nécessaire pour qu’il arrive sous le cumulus. Raccordez le petit vase de réception fourni dans le kit d’installation du cumulus.Vous aurez besoin d’un coude de PVC de 32 à angle droit.

    Pour le reste, suivez simplement les indications de votre kit d’installation :

    • l’arrivée d’eau froide est branchée directement au kit, par un raccord en laiton coudé.
    • un flexible permet de relier la sortie d’eau chaude à la clarinette. Il ne reste plus qu’à attendre que l’installation électrique soit en place pour pouvoir mettre votre chauffe-eau en marche.

    Un détail qui peut se révéler important :sauf si le cumulus est placé dans un cellier dont vous ne voulez pas enduire les murs, mieux vaut faire l’enduit du pan de mur avant de poser le cumulus ! (voir la technique de l’enduit au chapitre 29).

    Poser des WC

    Attention au type de cuvette que vous choisissez : certaines ont une sortie arrière, d’autres une sortie par dessous. Une sortie arrière prend plus de place. Lorsque le tuyau d’évacuation vient du vide sanitaire, il faut une sortie par en dessous.

    Faites la chape du sol des toilettes avant de poser la cuvette et mettez un petit joint de dilatation au niveau de la porte pour éviter que le raccord ne génère ensuite des cassures dans le carrelage.

    Posez un joint pour WC sur le tuyau d’évacuation. On appelle ce joint une pipe. Il est en PVC, en forme d’entonnoir, avec un gros rabat de caoutchouc. Pour le placement,tenez compte de la hauteur

    à laquelle va venir le sol définitif.Votre installation n’est que provi­soire à ce stade.Vous la finaliserez quand le carrelage sera posé. Encastrez la sortie du siphon de la cuvette dans la pipe et posez la cuvette sur des cales en attendant que le sol soit fini. Posez le réser­voir de la chasse d’eau et vissez-le sur la cuvette. Installez le méca­nisme de la chasse d’eau en suivant les indications livrées avec.

    Fixez l’arrivée de la gaine d’eau froide dans le mur, à l’aide d’une pipe de scellement vissée dans deux chevilles. Posez un robinet mural. Raccordez le robinet à l’alimentation de la chasse d’eau par une petit flexible. Certains robinets se fixent directement sur le réservoir. Vous enlèverez la cuvette pour faire le carrelage. Puis vous réinstal­lerez le tout et vous visserez la cuvette dans le sol (chevilles et vis spéciales sont fournies avec l’appareil au moment de l’achat).

    Poser un évier

    Il existe des éviers à poser et des éviers à encastrer. Quel que soit le vôtre, vous devez bien sûr préparer d’abord le support. Voici un exemple de possibilité pour un évier à poser.

    Calculez la hauteur qui vous convient pour utiliser confortablement l’évier sans vous casser le dos.Attention aussi si vous avez une fenêtre au-dessus de l’évier : elle doit pouvoir s’ouvrir… sans cogner sur les robinets. Bâtissez deux murets en brique de cloison. Posez deux traverses (chevron de 3 x 5raccord vasques cm) en les encastrant sur les côtés.Vous finirez ensuite en posant des portes.

    Sur certains éviers, l’emplacement des robinets n’est pas percé mais

    seulement préparé. Cassez la céramique avec un petit tournevis et un marteau,en donnant des coups légers pour éviter les éclats.Fixez le robinet mitigeur sur l’évier en faisant traverser ses flexibles. Ne serrez que lorsque le robinet est bien positionné.

    Posez l’évier sur les traverses.Vérifiez la hauteur. Le poids suffit à maintenir l’évier en place.

    Installez le siphon en suivant les indications du kit. Raccordez le siphon à votre évacuation en donnant une légère pente.Vous aurez besoin d’un coude de PVC de 32 à angle droit et d’un petit tronçon de tube de même diamètre.

    Raccordez les flexibles du robinet aux mamelons des arrivées de PER. Attention à ne pas inverser eau chaude et eau froide.

    Poser un lavabo

    Comme pour les éviers, il existe des lavabos à poser ou à encas­trer. Il en existe aussi à fixer au mur. Dans ce cas, utilisez des vis à deux filets : une partie filetée sera vissée dans le mur (avec une cheville), l’autre partie passera dans les trous à l’arrière du lavabo et un écrou en plastique viendra se visser dessus pour bloquer le lavabo en place. Posez un joint au silicone au pistolet, entre le mur et le lavabo, pour éviter les suintements.

    Quant au principe de raccordement, c’est le même que pour un évier, en plus simple car il n’y a qu’un bac. Suivez les indications du kit.

    Poser une baignoire

    Selon le type de baignoire, les robinets se placent sur le rebord de la baignoire elle-même (même procédure que pour un évier) ou sur le mur.

    Pour la fixation sur le mur, faites une saignée remontant jusqu’à 10 cm au-dessus du haut de la baignoire. La saignée doit être assez large pour recevoir 2 gaines de PER (eau chaude et eau froide). Rebouchez la saignée au plâtre et fixez le haut des gaines à l’aide de pipes de scellement spéciales pour PER, qui s’encastrent et se vissent dans le mur.

    Ensuite, vous allez passer un vilain petit quart d’heure avec les raccords excentrés qui viennent se visser sur les pipes. Ils sont supposés faciliter la mise en place des deux « entrées » du robinet mitigeur. En pratique, où je m’y prends vraiment comme un pied, ce qui n’est pas exclu, ou c’est franchement la galère.

    Dans l’ordre, il faut :

    • visser les raccords excentrés sur les pipes,
    • placer un joint en fibre de chaque côté,
    • placer les caches chromés qui masquent les fameux raccords (affreux, en plus d’être malcommodes),
    • visser les deux arrivées d’eau du robinet.

    Passons maintenant à l’évacuation.Suivez les indications du kit pour placer la vidange du trop plein, puis le siphon sous la bonde princi­pale. Raccordez le tout à votre évacuation.

    Si vous avez bien fait vos calculs, elle arrive du vide sanitaire juste au bon endroit.Sinon,vous allez devoir bricoler avec un raccord de PVC flexible de gros diamètre ou une série de coudes, en respec­tant la pente minimale. Heureusement, les baignoires son généra­lement munies de pieds réglables qui permettent de les soulever un peu en cas de problème de pente. Mais attention à l’emplace­ment de votre robinet, et aussi au niveau horizontal.

    Il est recommandé de placer des patins de liège sous les pieds de la baignoire pour éviter qu’elle ne soit trop bruyante au moment où elle se remplit ou se vide.

    Un tasseau vissé dans le mur, habillé lui aussi de liège, reçoit le rebord de la baignoire. Finissez par un joint de silicone le long des murs. Pour habiller la baignoire sur les côtés opposés aux murs, montez une petite cloison en brique sur laquelle viendront reposer les rebords extérieurs. Ici aussi posez un joint de liège entre la cloison et le rebord. La cloison pourra être enduite, habillée de bois ou carrelée. Pensez à ménager un regard de visite dans la cloison, au niveau du siphon, pour pouvoir déboucher la baignoire.

    Poser une douche

    Le robinet de la douche se pose comme le robinet mural d’une baignoire. Pour l’évacuation, toujours s’il n’y a pas d’erreur de calcul, elle sort du vide sanitaire grosso modo au bon endroit. Sinon, il existe des flexibles qui permettent de raccorder la bonde de la douche à l’éva- cuation.Attention cependant à maintenir le flexible en place au moment de la pose, de façon à respecter la pente minimale.

    Raccordez la bonde à l’évacuation, sans oublier le joint d’étanchéité qui doit se trouver sous le bac. Ici encore, suivez les instructions du kit. Pour une douche posée au sol, il est impossible de placer un siphon. On utilise une cloche, qui s’encastre dans la bonde et empêche les odeurs de remonter.

    Posez du liège ou du polystyrène sur le sol pour isoler la douche sur le plan phonique. Posez le bac à douche au sol et vérifiez son niveau (parfaitement horizontal sur les bords et en pente vers la bonde à l’intérieur.

    Les abords de la douche peuvent être réalisés de plusieurs façons. Soit le bac est complètement collé au mur sur deux côtés : dans ce cas, un joint d’étanchéité au silicone finira simplement l’installa­tion. Soit le bac est écarté du mur et il faut faire un muret en biais entre le mur et le bac, de façon à ce que l’eau projetée sur les murs revienne vers le bac.

    Ce muret pourra être carrelé comme les murs de la douche. Un joint au silicone viendra entre le muret et le bac.

    Installer une machine à laver (linge ou vaisselle)

    Vos évacuations sont déjà en place. Il suffit de les prolonger et de leur ajouter un siphon de PVC muni d’un bouchon de dégorgement. Le haut du tuyau d’évacuation doit se trouver à environ 70 cm du sol fini. Le tuyau annelé et coudé de la machine viendra s’enfoncer directement dedans. Le siphon, lui, peut être tout en bas.

    Pour l’alimentation, poser une applique dans le mur avec une vis et une cheville. Raccordez le tuyau de PER.Vissez un petit robinet sur l’applique, en utilisant de la filasse et de la pâte à joints. Raccordez le tuyau d’alimentation de la machine au robinet.

    La finalisation

    Poser un réducteur de pression

    reducteur de pressionIl arrive que la pression délivrée au compteur d’eau soit supérieure à 7 bars. Dans ce cas, certains de vos appareils ne peuvent pas fonc­tionner (le cumulus par exemple) et toute votre installation souf­frira de toute façon : à la moindre fermeture un peu rapide d’un robinet, vous entendrez un « coup de bélier ». Dans ce cas, il faut poser un réducteur de pression juste après le robinet d’arrêt général. Ne lésinez pas sur le réducteur : si vous voulez qu’il dure il doit être de très bonne qualité. Discutez avec les fournisseurs. Pour une installation normale, choisissez aussi plutôt un réducteur préréglé qui délivre systématiquement 3,5 bars de pression.

    Attention au sens de montage indiqué par une flèche sur le réduc­teur. De toute façon, si vous vous trompez, l’eau ne circulera pas et vous en serez quitte pour démonter et remonter.

    Les robinets d’arrêt

    Le robinet d’arrêt général doit être placé dans un endroit logique pour être trouvé facilement et rapidement en cas de problème, même par quelqu’un ne connaissant pas l’installation. Généralement, il est sous l’évier. Une vanne à manette longue a l’avantage de se mani­puler plus facilement et avec une efficacité plus immédiate qu’un robinet simple ou même qu’une vanne à ailettes. En plus de l’arrêt général, il doit y avoir un robinet d’arrêt au minimum avant chaque machine à laver (linge et vaisselle) et avant la chasse d’eau.

    Raccorder l’installation au compteur

    On sort enfin de la maison pour raccorder l’installation au comp­teur d’eau. Dans le coffret, il y a déjà, dans l’ordre : la vanne d’arrêt générale, le compteur et un clapet antipollution (une pièce métal­lique à deux robinets de purge) posés par le service des eaux. Faites entrer votre plimouth par le bas du coffret et raccordez-le au clapet antipollution.

    coffret compteur eau

    Ouvrez la vanne,à moitié d’abord,et cherchez la faille sur tout votre circuit. Essayez d’abord avec le robinet d’arrêt général fermé (celui qui se trouve dans la maison), pour tester la solidité de son raccor­dement. Puis ouvrez-le alors que tous les autres robinets de la maison sont fermés. Suivez les tuyaux du doigt pour vérifier qu’ils restent bien secs.Vérifiez le sol en dessous des raccords. Ensuite, faites fonctionner les appareils les uns après les autres. Si tout semble correct, ouvrez la vanne du compteur à fond et revérifiez. Laissez la vanne ouverte pendant plusieurs heures et vérifiez une nouvelle fois.

    Puis passez à autre chose !

    24. L’ELECTRICITE

    Inutile de préciser (mais on le fera quand même !) les précautions qu’il faut prendre non seulement pendant l’installation mais aussi en prévision de l’utilisation future :mieux vaut prendre trop de précau­tions. Ne laissez jamais de fils nus, même si le circuit n’est pas branché : il le sera un jour. Mettez des dominos (de petits isolants en plastique dans lesquels les fils viennent s’encastrer et sont main­tenus par de petites vis : un seul fil par vis !).Vérifiez toujours que rien n’est sous tension quand vous commencez à travaillez. Dites- vous que si l’on peut parfois un peu bâcler une fin de travail quand on est fatigué en fin de journée, cela n’est pas possible en électri­cité. Respectez scrupuleusement toutes les règles et consignes du guide de Promotelec (voir plus loin).

    Un bon truc :repérez « le » vendeur compétent dans votre magasin de matériaux. Nombre d’entre eux n’ont aucune spécialité, mais certains sont d’anciens artisans.

    Ordre des opérations

    • Etudier de très près le petit livre rouge de… Promotelec et compléter votre documentation (voir la bibliographie de ce livre).
    • Se procurer le n° de téléphone du consuel (l’organisme qui contrôle les installations).
    • Faire le plan de l’installation.
    • Tracer les emplacements sur les murs.
    • Acheter tout le matériel.
    • Faire les saignées.
    • Placer les gaines, tirer les fils.
    • Poser les boîtes de dérivation.
    • Poser les prises et les interrupteurs.
    • Installer les prises de téléphone.
    • Placer le tableau.
    • Raccorder tous les circuits aux coupe-circuits (fusibles et/ou disjoncteurs).
    • Faire l’installation pour le chauffe-eau.
    • Installer un parafoudre.
    • Raccorder la terre.
    • Faire des photos.
    • Faire un récapitulatif des raccordements pour le tableau.
    • Installer le coffret de comptage en limite de propriété.
    • Faire passer le consuel.
    • Faire raccorder l’installation au compteur EDF.
    • Tester.

    Matériaux nécessairesConstruire Sa Maison Soi Memejpg_Page100_Image1

    La liste ci-dessous est indicative. Il faut bien sûr la valider en fonc­tion de votre propre installation.

    • Gaine électrique universelle gris foncé, supportant d’être engloutie dans le béton, de type ICTA. Les gaines précâblées (qui contiennent déjà les fils) ne sont pas intéressantes pour vous : elles sont chères et, de toute façon, vous n’allez sans doute pas toujours mettre la même chose dans toutes vos gaines).
    • Rouleaux de fil gainé rouge (phase),bleu (neutre),vert/jaune (terre) et orange (retour de va-et-vient) de 1,5 mm2 pour les circuits lumière.
    • Rouleaux de fil gainé rouge, bleu, et vert/jaune de 2,5 mm2 pour les prises normales, le réfrigérateur, le congélateur, les machines à laver, etc.
    • Rouleaux de fil gainé rouge, bleu, et vert/jaune de 6 mm2 pour les plaques électriques et le four.
    • Plâtre.
    • Dominos (gros et petits).
    • Tube de yellow pour faciliter le glissement des fils dans les gaines.
    • Boîtes à encastrer pour les prises, les interrupteurs, les sorties de lampes. Préférer la fixation à vis, qui résiste mieux, en particulier pour les prises, soumises à des tractions répétées.
    • Prises encastrables 10/16 A avec terre.
    • Prise 32 A avec terre (pour les plaques électriques et/ou le four).
    • Douilles provisoires en plastique.
    • Boîtes de dérivation.
    • Coupe-circuits : cartouches-fusibles 16 A, 20 A, 32 A ou disjonc­teurs divisionnaires.
    • Barrette de prise de terre (où viendront se raccorder tous vos fils de terre dans le tableau).
    • Peignes répartiteurs (une phase et un neutre par rangée de modules).
    • Disjoncteur général de 500 mA (au tableau de limite de propriété).
    • 2e disjoncteur général de 500 mA (dans la maison).
    • Disjoncteurs différentiels 30 mA (un pour les prises, un pour les éclairages ou un par rangée de modules dans le tableau).
    • Relais de télécommande pour le double tarif ou minuterie pour le chauffe-eau.
    • Coffret de comptage.

    Outils spéciaux

    • Pince à dénuder à vis : elle permet de régler la façon dont vous entamez la gaine de protection des fils pour en dénuder le bout. Elle évite d’entailler le fil de cuivre,tout en permettant d’inciser suffi­samment la gaine.
    • Testeur universel : il permet de vérifier la continuité d’un circuit dont on ne voit que les extrémités, de s’assurer qu’un fil n’est pas sectionné dans une gaine, etc. (en position Q) ; il permet aussi de vérifier si le courant passe dans un circuit (en position V). Tournevis de toute petite taille pour les plots des prises, des inter­rupteurs, des dominos.
    • Petite pince coupante.
    • Petite pince à bouts coniques, qui se faufile partout et permet de recourber les fils.

    A faire en prévision de la suite

    RIEN : gardez toute votre tête pour l’installation électrique, y compris la nuit.

    La préparation

    Se documenter

    Il faut absolument vous procurer le très précieux petit livre rouge de… Promotelec intitulé Locaux d’habitation. (Espace Elec – CNIT – BP 9 – 92053 Paris-La-Défense. www.promotelec.com).

    Vous y trouverez :

    • Les textes réglementaires.
    • Toutes les règles de sécurité et les principes de base.
    • Les normes et les symboles.
    • Les sections de fil, les tailles de gaines, les disjoncteurs minimaux.
    • Les détails pour la mise à la terre.
    • Les règles pour la position des prises, des interrupteurs, selon les types de murs et les pièces de la maison, etc.

    Bref, ce petit livre rouge, c’est la bible. Il vous accompagnera tout le long de l’installation.

    Procurez-vous également le n° de téléphone du consuel, l’organisme qui viendra visiter et contrôler votre installation avant d’autoriser sa mise en service. Le n° est souvent occupé, mais cela vaut le coup de persévérer car ils répondent à toutes vos questions sur les normes de sécurité. Stockez vos questions et appelez-les de temps en temps avec la liste sous les yeux.

    Faire le plan de l’installation

    Faites une photocopie agrandie du plan au sol de votre maison et notez-y l’emplacement prévu pour le tableau électrique, toutes les prises, tous les interrupteurs et tous les appareils électriques. Placez aussi les prises de téléphone et enfin les lampes et prises d’extérieur.

    Ce plan se fait en pensant à la façon dont chaque occupant de la maison va y vivre. N’hésitez pas à mettre une ou deux prises en trop, ou une ou deux appliques, sans exagérer parce que la note monte vite, à coup de rouleaux de fils par ici, disjoncteur par là.

    Le plan se fait aussi en fonction des règles de sécurité à respecter obligatoirement sous peine de se voir refuser par le consuel le permis d’utiliser l’installation (voir le guide de Promotelec). C’est particu­lièrement important pour les pièces ayant un ou plusieurs points d’eau, et surtout la salle de bain.

    Revérifiez soigneusement chaque pièce.

    Tracer les emplacements sur les murs

    Le plan sous les yeux, un mètre à la main, le petit livre rouge dans l’autre main, votre plan dans la troisième et un gros feutre dans la dernière, reportez les indications de votre plan sur les murs.Tracez les saignées à effectuer,en marquant à côté le nombre de gaines qui devront y passer.Tracez l’emplacement des prises,des interrupteurs et des sorties de lampes. Notez s’il s’agit d’une prise particulière. Vérifiez, chaque fois, que vous êtes bien dans les normes, en ce qui concerne les distances entre les points d’eau et les prises (salle de bain, cuisine), mais aussi pour ce qui est des encastrements d’inter­rupteurs ou de prises dans les cloisons non porteuses, et des distances entre le sol fini et les prises.

    Faites alors la liste de tout le matériel nécessaire, en mesurant les distances pour chaque type de fil, en comptant les prises et les inter­rupteurs de tel ou tel type, etc. Un point important à ce propos, il n’est pas nécessaire de relier chaque prise ou chaque lampe direc­tement au tableau : on peut monter un maximum de 5 prises de 10/16 A en ligne (c’est-à-dire en repiquant d’une prise pour aller à l’autre). On peut aussi mettre 8 lampes en repiquage. Le repiquage n’est pas permis sur des prises de plus de 10/16 A.Vous pouvez aussi utiliser des boîtes de dérivation pour mettre plusieurs prises et/ou plusieurs lampes sur le même circuit, en repartant chaque fois de la boîte au lieu de repiquer de l’une à l’autre, mais toujours en respec­tant le nombre maximum de 5 prises ou 8 lampes, ou 3 prises et 3 lampes.

    Tenez compte aussi du fait que vous devez terminer toute connexion encastrée par une boîte, quelle qu’elle soit : prise, sortie de lampe ou interrupteur.

    Enfin il est interdit de faire passer des circuits de puissances diffé­rentes dans une même gaine : même s’ils vont exactement au même endroit, vous devrez faire passer deux gaines parallèles.

    Acheter tout le matériel

    Inutile d’avoir l’ambition de tout acheter d’un coup :il y aura toujours à revenir compléter et ce sera l’occasion de discuter avec votre vendeur préféré. Pensez aussi que vous pourrez rendre ou échanger ce qui n’a pas été utilisé et n’est pas abîmé.

    Faire les saignées

    En principe, lorsque l’on construit, on fait passer tous les fils dans les chapes en béton,dans les combles et dans des saignées murales. C’est plutôt dans la rénovation que l’on utilise des plinthes et des moulures en plastique ou en bois. L’installation décrite ici est entiè­rement encastrée dans les murs et dans la chape.

    La meuleuse reprend du service, ainsi que le masque et le chapeau. Le trajet des gaines doit être assez logique pour éviter les accidents au moment de percer un mur, dans quinze ans, lorsque vous aurez oublié où passent les gaines : pas de tranchées en diagonale d’un mur pour écourter la corvée des saignées, par exemple.Il est impor­tant aussi de ne pas faire opérer d’angles trop vifs aux gaines, d’abord parce que leur souplesse a des limites, ensuite parce qu’il devient très difficile de tirer des fils à l’intérieur lorsqu’elles font des coudes trop marqués.

    L’installation des circuits

    Placer les gaines et tirer les fils

    Les gaines sont déroulées à partir du tableau, calées au sol sous des bouts de brique ou sous des planches, conduites jusqu’aux saignées. Mesurez grosso modo, toujours en comptant large, puis coupez, en faisant attention à garder une longueur raisonnable de tire-fil, que vous entortillerez autour de la gaine avant de la coller avec un bout de scotch.

    Tirez les fils dans les gaines avant leur fixation dans les saignées : il est plus facile de le faire tant qu’elles peuvent être étalées au sol, bien droites. Pour tirer les fils, il faut commencer par réfléchir à ce dont on a besoin : phase, neutre,terre,retour pour un va-et-vient ? de quelle section ? On tire tout d’un coup. Pour cela, entortillez les fils à tirer sur le tire-fil (voir croquis) et enrobez tous les tortillons de scotch pour qu’ils ne se défassent pas au milieu de la gaine.

    gaines fils

    Versez du yellow dans la gaine. Ensuite, mieux vaut être deux : l’un tire le tire-fil à une extrémité tandis que l’autre veille à ce que les fils ne fassent pas de nœuds ou de boucles à l’entrée de la gaine.

    Couelectricité (2)pez les fils en laissant 20 à 30 cm de chaque côté hors de la gaine et en les recourbant pour qu’ils ne puissent pas disparaître à l’intérieur. Marquez sur un scotch à l’extré­mité de chaque gaine à quoi elle correspond : cela vous facilitera la vie au moment des raccordements au tableau.

    Placez les gaines dans les saignées et bloquez-les en place par des morceaux de fil électrique de gros calibre ou de petites baguettes de bois.Vérifiez que rien n’a été oublié en consultant votre plan. Puis faites du plâtre et rebouchez les saignées.

    electricité (3)

    Poser les boîtes de dérivation

    Attention aux règles relatives à la pose des boîtes de dérivation (pièces interdites, hauteur par rapport au sol). En particulier, le couvercle des boîtes de dérivation doit impérativement rester apparent. Il est donc préférable de choisir des endroits discrets pour les placer.

    La boîte a des entrées et des sorties prédécoupées. Evidez celles dont vous allez avoir besoin. Collez la boîte en place avec du plâtre. Faites passer les gaines par les trous, en veillant à ce que la gaine elle-même entre dans la boîte et pas seulement les fils qu’elle contient.

    Réunissez les fils par des dominos (un domino par type de fil : un pour les phases, un pour les neutres, un pour les terres).
    Puis rebouchez les saignées.

    electricité (4)

    Poser les prises

    Les boîtes des prises, des interrupteurs et des lampes se placent comme les boîtes de dérivation. Le support de connectique de la prise ou de l’interrupteur se visse dans la boîte. On passe ensuite les fils dans les plots, si possible de façon systématique : rouge dans le plot de droite, bleu dans le plot de gauche. Le vert/jaune se place bien sûr dans la terre. On coince la partie dénudée des fils en bloquant les petites vis. Si l’on veut faire un repiquage, on coince non pas un mais deux fils de même sorte dans chaque emplace­ment : celui qui vient du tableau et celui qui part vers la prise suivante.Attention : la gaine de protection du fil doit arriver au ras du plot. Ne pas dénuder les fils sur une plus grande longueur car ils risqueraient de se toucher et de provoquer un court-circuit.

    Repiquage de prises

    Repiquage de prises

    Attention au type de prise en fonction de l’appareil qui vient se bran­cher dessus : prises de 10/16 A pour l’éclairage, les ordinateurs, les appareils divers, le réfrigérateur, les machines à laver ; prises de 32 A pour le four, les plaques électriques et les convecteurs.

    La section des fils à utiliser pour les circuits est différente selon l’am­pérage : pour une prise de 10/16 A, on utilise du fil de 2,5 mm2 ; pour 32 A : 6 mm2.

    Le couvercle des prises se visse sur le boîtier.

    Toutes les prises doivent comporter une mise à la terre.

    Poser les interrupteurs

    Construire Sa Maison Soi Memejpg_Page105_Image1

    Interrupteur Simple

    Va et Vient

    Va et Vient

    Les deux types d’interrupteurs les plus couramment utilisés sont les interrupteurs simples et les va-et-vient.

    Pour les premiers, qui compor­tent 2 plots, voir les détails du montage sur le croquis ci- contre.

    Les seconds comportent 3 plots au lieu de 2, dont un marqué d’un Rle plot commun.

    Voir les détails de leur bran­chement sur le 2e croquis.

    Dans les deux cas, le fil bleu (neutre) et le fil jaune/vert (la terre) passent dans le boîtier de l’interrupteur mais ne sont pas reliés à un plot : ils continuent directement vers la lampe, dans la même gaine que le fil orange (retour).

    Le couvercle des interrupteurs se « clipse » ensuite sur le boîtier.

    Les lampes

    Les boîtiers de l’éclairage sont de simples petites boîtes rondes. On fait entrer la gaine qui vient de l’interrupteur par le trou et on place une douille au bout des fils rouge et bleu. La terre est laissée libre. Elle sera utile seulement si vos supports de lampes comportent des parties métalliques.

    Si l’on garde le boîtier en attente, on place un domino au bout des fils et un petit capuchon pour fermer le boîtier.

    Installer les prises de téléphone

    En principe c’est un employé des Télécom qui viendra les installer chez vous, sauf si vous en voulez plus de 2. Mais c’est de toute façon à vous de placer les boîtiers si vous voulez les encastrer.

    Réglettes de téléphone

    Réglettes de téléphone

    Prise de téléphone

    Prise de téléphone

    Le premier boîtier n’est pas une prise. Il contient une réglette à 12 plots numérotés. Il est placé à une distance située entre 8 et 25 cm du sol fini, juste au-dessus de l’endroit où les gaines vertes débouchent du vide sanitaire. Les deux gaines vertes sont introduites dans une saignée et le câble du téléphone entre dans le boîtier.

    Le branchement des fils de couleur se fait comme l’indique le croquis 1.

    Le repiquage vers les prises se fait comme le montre le croquis 2. Entre le boîtier et les prises, on utilise une gaine grise habituelle pour protéger le câble.Attention :pas plus de 3 prises de téléphone en série.

    Les installations particulières

    Le chauffe-eau

    Si vous prenez un abonnement à deux tarifs (heures creuses/heures pleines), vous avez deux possibilités pour votre installation. La première consiste à placer d’une part un relais de télécommande dans le coffret de comptage EDF, à la limite de votre terrain (voir p.ll2),d’autre part un câble spécial entre le compteur EDF et votre tableau : câble U 1000 R2V, pour l’alimentation générale du circuit. Ce câble double comporte, en plus de l’alimentation habituelle, le fil pilote permettant de déclencher le tarif heures creuses. Enfin vous devrez poser sur le tableau intérieur de la maison un contacteur de commande.

    L’autre solution (sans relais, ni câble spécial, ni contacteur) consiste à raccorder le cumulus à une minuterie munie d’un disjoncteur et placée dans le tableau intérieur de la maison.

    Un point important : le cumulus ne se branche pas sur une prise mais directement sur le tableau (voir le détail sur le tableau p. 110).

    Un radiateur sèche-serviettes

    Le radiateur sèche-serviettes est prévu pour être installé dans une pièce humide. Il est donc autorisé dans la salle de bain mais doit être branché non pas sur une prise mais directement par des dominos dans un boîtier encastré et fermé. Le sèche-serviettes a son propre circuit de protection dans le tableau électrique. La salle de bain étant décomposée en trois volumes par rapport à leur degré de dangerosité (volume 1 pour la douche ou la baignoire, volume 2 pour un rayon de 60 cm autour de la baignoire ou du pommeau de la douche, volume 3 au-delà), le boîtier doit être situé dans le volume 3.Voir les règles de sécurité spéciales et très précises des salles de bain dans le guide de Promotelec.

    Le four, les plaques électriques et les gros convecteurs

    Les fours et les cuisinières sont branchés sur des prises de fort ampé­rage, chacun sur un circuit indépendant directement relié au tableau. On peut alimenter jusqu’à 5 convecteurs sur un même circuit.

    appareils particuliers

    Les lampes et prises extérieures

    Il existe des interrupteurs et des prises spécialement prévus pour l’extérieur. Ils doivent être utilisés impérativement.

    Le tableau

    Juste avant la pose du tableau

    Juste avant la pose du tableau

    L’installer

    Le coffret du tableau se fixe au mur, à hauteur des yeux. Il peut être en partie encastré et doit être vissé solidement dans des chevilles. Il existe des tableaux de toutes les tailles et offrant un plus ou moins grand nombre d’emplacements ou modules.

    Pour estimer la taille du tableau dont vous avez besoin, sachez que :

    • un fusible ou un disjoncteur jusqu’à 38 A prennent chacun la place d’1 module ;
    • un disjoncteur différentiel 30 mA prend 2 modules ;
    • un parafoudre utilise 4 modules ;
    • la minuterie du cumulus + son fusible prennent 4 modules ;
    • le disjoncteur général (500 mA) prend 4 modules.

    Choisissez un tableau assez grand pour contenir toutes vos cartou­ches-fusibles ou disjoncteurs, le disjoncteur général, les disjonc­teurs différentiels, le parafoudre, la minuterie et le disjoncteur du cumulus, plus la barrette de toutes les terres.

    Il faut toujours garder environ 20 % de modules vides, à la fois pour disposer d’assez d’aisance pour le montage et pour pouvoir rajouter des éléments en cas d’extension de l’installation.

    Ne cherchez pas à trop charger votre tableau car il sera beaucoup plus difficile à installer si tout est très serré : lorsque tous les fils d’alimentation et de raccordement aux disjoncteurs différentiels sont réunis au tableau… cela fait du monde !

    Le guide de Promotelec présente des exemples de tableaux basiques très clairs. La photo ci-dessous montre une option possible : un tableau pour tous les fusibles (à gauche) et un second à côté pour les

    disjoncteurs, la minuterie et le parafoudre. La photo de la p. 109 et le schéma de la p.110 correspondent à la même installation.certains fils de phase sont noirs au lieu d’être rouges, ce qui est permis.

    Construire Sa Maison Soi Memejpg_Page109_Image1

    Construire Sa Maison Soi Memejpg_Page110_Image1

    tableau electrique

    Poser les coupe-circuits et la terre

    Pour mieux comprendre ce qui suit (et voir que ce n’est finalement pas sorcier !),vous pouvez imprimer le schéma de la p.110 et suivre chaque opération dessus, au fur et à mesure de votre lecture.

    On protège chaque circuit par un coupe-circuit, qui peut être soit un disjoncteur divisionnaire soit une cartouche-fusible. La deuxième solution est nettement moins chère, mais demande d’avoir une réserve de fusibles de divers ampérages à la maison. Disjoncteurs et fusibles doivent avoir des valeurs en rapport avec la puissance du circuit qu’ils protègent :

    • lampes : fusible de 10 A ou disjoncteur de 16 A ;
    • prises, convecteurs, réfrigérateur : fusible de 16 A ou disjoncteur de 25 A ;
    • four et machines à laver : fusible de 20 A ou disjoncteur de 38 A ;
    • plaques électriques : fusible de 32 A ou disjoncteur de 38 A.

    Pour l’installation, commencez par faire entrer toutes les gaines par le bas du tableau.

    Posez les cartouches-fusibles ou les disjoncteurs divisionnaires en les clipsant sur le rail DIN métallique. Les fils de phase et de neutre sont reliés aux plots des coupe-circuits, toujours avec la phase à droite et le neutre à gauche.

    Les fils de terre sont reliés à une barrette de terre (ou bornier de terre) posé en haut du tableau : un fil par plot. Faites la même chose pour toutes les gaines.

    Poser les disjoncteurs différentiels

    Vous devez aussi protéger les groupes de circuits par des disjonc­teurs différentiels.Par exemple,un disjoncteur différentiel par rangée de coupe-circuits dans votre tableau.

    Posez les disjoncteurs différentiels.

    Posez les peignes répartiteurs de phase et de neutre qui relient entre eux tous les coupe-circuits d’une même rangée de modules et reliez chaque peigne à son disjoncteur différentiel (section du fil : 10 mm2).

    Poser les autres éléments du tableau

    Clipsez sur les rails DIN les derniers éléments : le disjoncteur 500 mA, le parafoudre, la minuterie de chauffe-eau et son fusible de protection.

    Reliez le fusible de la minuterie à l’un des disjoncteurs différentiels. Reliez la minuterie à son fusible et à une phase et un neutre arri­vant du chauffe-eau. Reliez les autres fils du chauffe-eau au fusible de la minuterie (phase et neutre) et à la barrette de terre.

    Reliez le parafoudre au disjoncteur général (500 mA) et à la terre (section du fil : 10 mm2).

    Reliez enfin les disjoncteurs différentiels au disjoncteur général.

    Raccorder la terre

    Un fil de section 10 mm2 part de la barrette de terre et sort par le bas du tableau dans une gaine grise qui le conduit jusqu’à une petite cavité ménagée un peu à l’écart, dans le mur. Là, il sort de la gaine et est relié à la prise de terre générale, par une barrette de mesure : une sorte de gros domino isolé d’un côté par de la céra­mique. La petite cavité du mur est ensuite fermée par une plaque vissée dans quatre chevilles.

    Derniers détails

    Le plus difficile est d’arriver à « caser » tous les fils dans le tableau de façon la moins emmêlée et la plus rationnelle possible. Quand tout est en place, revérifiez tous les serrages.

    Enfin, notez bien sur un papier à quel circuit ou à quel appareil correspond chaque n° de fusible.Vous mettrez ensuite ces notes au propres et vous les afficherez dans la porte du tableau. Ainsi il sera facile et rapide de repérer un circuit lorsque vous voudrez par exemple débran­cher l’alimentation pour intervenir lors d’une panne.

    La finalisation de l’installation

    Installer le coffret de comptage

    Le coffret de comptage est à votre charge. C’est à vous que revient son installation en limite de propriété. Il doit être vissé sur quatre longs pieds enfoncés dans le sol.Il contient un 2e disjoncteur général 500 mA (à votre charge) et le compteur (propriété d’EDF, qui se charge de son installation).

    Faites passer deux tronçons de gaine rouge de gros calibre par une petite tranchée dans le sol, entre ce coffret et le coffret extérieur posé par EDF, de façon à ce que les employés d’EDF n’aient plus qu’à tirer un câble entre les deux coffrets et à effectuer le branche- ment.Attention à ce que le tire-fil soit bien en place.Vous pouvez éventuellement le remplacer par un fil de fer plus solide.

    Faire passer le consuel

    Prenez rendez-vous avec le consuel. L’employé vérifie la sécurité de l’installation et donc, en priorité, la mise à la terre.Arrangez-vous pour que tout soit absolument fini quand il vient, et que tout ce qui se voit soit parfaitement conforme (aucun fil ne dépassant sans domino, aucun circuit ne s’achevant sans boîtier, etc) : sinon, même si votre installation est parfaite, ne se voit pas peut aussi risque de rester un bon moment à « chercher la petite bête ».

    Faire brancher l’installationcoffret compteur edf

    Prenez rendez-vous avec EDF pour que quelqu’un vienne faire le raccordement.

    Tester l’installation

    Mettez l’installation sous tension pour véri­fiez si tout va bien. En principe tout devrait fonctionner.Au pire,le disjoncteur général de Dans ce cas, mettez tous les coupe-circuits hors service et rebranchez-les les uns après les autres. Celui qui saute de nouveau vous indique sur quel circuit se trouve le problème. Coupez le courant au disjoncteur général et cherchez ce qui « cloche» dans le circuit défectueux.

    Faire des photos

    Faites des photos de tous les circuits de gaines au sol et de toutes les saignées dans les murs. Elles seront peut-être utiles un jour, lorsque les murs auront été enduits et lorsque le sol sera fini,masquant tout.

    Choisir son abonnement

    Pour une habitation de taille moyenne avec des appareils ménagers communs, l’abonnement nécessaire est en monophasé. Pour choisir la puissance, calculez la somme des puissances des gros appareils de la maison (gros électroménager, cumulus, chauffage électrique) en tenant compte du fait qu’on ne les utilise pas tous ensemble et choisissez la puissance disponible directement supérieure à ce calcul. Il s’agit en général de 9kW. De toute façon, il est possible de changer pour plus si votre installation disjoncte souvent.

    Photographier les gaines avant de couler la chape permet d’éviter des accidents si vous devez percer le sol quelques années plus tard

    Photographier les gaines avant de couler la chape permet d’éviter des accidents si vous devez percer le sol quelques années plus tard

    Texte Sylvia Dorance Photos Zaïna Ben Ali

    La suite et fin la semaine prochaine

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