Les lampes à UV pour votre bassin

  • Les lampes UV

    L’écorce des algues est attaquée lorsqu’elle se trouve au contact de la lumière UV. Si votre bassin est déjà vert, il vous faudra compter entre trois jours et trois semaines pour une action sur les algues. Afin de vous assurer d’avoir une eau claire dans votre bassin bien équilibré, une puissance de 2 W pour 1 m³ d’eau est nécessaire. Si elle est placée en amont du filtre, celui-ci s’occupe de la décomposition des impuretés.

    Très efficace pour lutter contre les algues, la lampe UV n’est d’aucun intérêt contre les bactéries qui sont fixées sur les supports. Les bactéries qui sont en suspension dans l’eau seront un tout petit peu impactées. Mais votre eau restera déséquilibrée de toute façon. Si vous ensemencez artificiellement votre bassin de bactéries, pensez à débrancher électriquement votre appareil UV pendant au moins 48 heures.

    Son entretien est simplissime. Une fois par an, remplacez la lampe qui est censée fonctionnée 24 heures sur 24. Ça sera l’occasion pour vous de changer le filtre et la pompe qui sont usés prématurément car connectés généralement à un programmateur. Le démarrage fatigue les lampes et votre matériel. Au fil du temps, les radiations sont de plus en plus faibles bien que la lueur bleutée subsiste. Nous vous conseillons de placer cet appareil dans un endroit hors gel car la gaine de quartz qui équipe les différents modèles est gélive. C’est-à-dire qu’elle craint le froid.

    Certains modèles sont équipés de starter électronique. Mais il faut pour cela rentrer dans des puissances comprises entre 11 et 55 watts. La durée de vie est ainsi deux fois supérieure pour la lampe et optimise de manière quasi infinie la qualité des allumages.

    Nous vous conseillons d’utiliser des appareils qui sont montés d’une lampe UV Philips TL avec 2 culots opposés. Les lampes PL dont les broches électriques sont que d’un seul côté sont moins efficaces du fait du double tube de verre.

    L’eau passe le long du tube. Si votre appareil est en position verticale, faites entrer l’eau par le bas afin qu’il soit toujours en charge. Nettoyez-le régulièrement afin de le décrasser des dépôts calcaires et des déchets. Attention lors des démontages le tube est très fragile.

    Les lampes UV recréent de manière artificielle le rayonnement C émis par le soleil. Ce rayonnement est détruit dans la nature avant d’atteindre la terre par la production d’ozone qui se trouve dans l’atmosphère supérieure. L’exposition aux rayons change les propriétés des cellules du tissu vivant notamment ceux des microbes. Le microbe se voit ainsi modifié directement au niveau de l’ADN qui voit apparaître la formation de liens de peptides entre certains acides aminés. Les bactéries et les virus ainsi que les algues deviennent alors inoffensifs et incapables de se multiplier.

    L’ozonateur

    Voici un autre principe qui est généralement utilisé en bassin à Koï. L’ozonateur épure l’eau en réduisant les substances chimiques organiques en leurs deux composants principaux qui sont le CO2 et l’eau (H2O). Il convertit l’oxygène présent dans l’air en ozone afin de le diffuser dans l’eau. L’ozone décompose l’ammoniaque, les nitrates, les phosphates et bien d’autres composés organiques en gaz inoffensifs qui s’échappent alors du bassin. Mais l’ozone possède aussi une fonction de floculation des particules c’est-à-dire une agglomération de particules microscopiques, qui renforce l’efficacité de la filtration mécanique. L’ozonateur est employé généralement dans les spas et les piscines. Mais il a trouvé récemment une nouvelle utilisation dans les bassins à Koï. Il y supprime les nitrates de l’eau qui sont censés être consommés par les plantes aquatiques du bassin. Par contre, l’installation de ce type d’appareil s’avérera plus complexe que celle d’un appareil UV.

    Les autres traitements

    Vous entendrez certainement parler des algicides. C’est un traitement chimique de l’eau que je vous déconseille car pour atteindre une efficacité certaine, vous approcherez du seuil de toxicité pour les poissons et les plantes. Leur effet étant en plus très limité puisqu’on constate généralement un délai d’action de trois semaines. Si vous possédez un grand bassin, le dosage exact sera très difficile à trouver. Certains composants de ce traitement chimique de l’eau sont toxiques et rémanents dans le bassin.

    Autre point intéressant, je vous conseille d’avoir une circulation d’eau en circuit fermé ce qui vous évitera bien des inconvénients. Lorsque vous captez l’eau, assurez-vous de sa qualité et de son approvisionnement constant surtout en été. L’évaporation étant très importante en cas de forte chaleur, vous pourriez atteindre jusqu’à 1 cm par jour. Un équilibre biologique de votre bassin est difficilement réalisable s’il y a un débit important d’eau courante. Vous observerez des variations en fonction de la qualité de l’eau entrante. (Composition et température.)

    Si vous êtes en circuit ouvert en hiver, vous obtiendrez un courant d’eau plus faible qui entraînera le refroidissement des couches d’eau inférieure où hivernent les poissons. La moyenne est de 1° tous les 20 cm de profondeur. Cependant, la circulation d’eau aura comme effet positif d’empêcher la formation de glace. A contrario en été, un apport d’eau important empêchera le réchauffement de votre bassin. Cela est pourtant favorable à la croissance et la floraison des plantes aquatiques.

    Si vous êtes dans une région pluvieuse, ne soyez pas tentés de récupérer les eaux de pluie. Surtout si celles-ci viennent des toitures. Les eaux seront chargées de poussières, de particules métalliques comme de zinc et de cuivre. Elles auront aussi comme effet notable d’occasionner des dégâts lors d’orages violents. Il y a dans ce cas précis des changements trop rapides de la qualité et de la température de l’eau ainsi que des débordements massifs. Si vous les récupérez, faites-les décanter dans une cuve et utilisez-les à bon escient afin de compenser l’évaporation et éventuellement faire baisser la dureté de l’eau.

     

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    A propos de :

    Découvre la permaculture et cherche à atteindre l'autosuffisance d'ici 2 ans (2017). Je cultive actuellement sur 600m² de jardin ainsi que sur 400m² d'une parcelle que je viens de récupérer en février 2016.

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