Le rutabaga, un légume oublié à redécouvrir pour s’armer contre le cancer
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Puissant antioxydant, le rutabaga déserte cependant nos assiettes depuis de nombreuses années. Retour sur cet ancien légume oublié qui pourrait bien nous aider à combattre les cancers.
Plus connu sous le nom de « chou-navet », ou encore « chou de Siam » au Québec, le rutabaga est issu du croisement entre le navet et le chou frisé.
Originaire de Scandinavie, le rutabaga apparaît dès la fin du Moyen-Age. Mais à l’instar du topinambour et du chou-rave, ce légume ancien est tombé dans l’oubli après la Seconde Guerre Mondiale, période durant laquelle sa consommation quotidienne a contribué à son association aux périodes de disette et à la pauvreté dans l’esprit populaire.
Les bienfaits du rutabaga
Le rutabaga appartient à la famille des crucifères. Tout comme les différentes variétés de choux, il est fortement pourvu en vitamine C et constitue donc un aliment de choix pour booster son système immunitaire durant la période hivernale.
D’autre part, les crucifères sont réputés pour leur haut pouvoir antioxydant. La consommation régulière de rutabaga protégerait ainsi des cancers, notamment ceux du poumon, du système digestif et des ovaires. Le rutabaga est également source de potassium, un minéral qui intervient dans le processus de digestion et joue un rôle essentiel au bon fonctionnement des muscles dont le cœur. Cette richesse en minéraux lui confère des propriétés diurétiques qui font du rutabaga un allié contre l’hypertension artérielle.
Enfin, comme tout légume-racine, sa teneur en fibres est importante et participe donc à la régulation du transit intestinal.
Comment cuisiner le rutabaga ?
Le rutabaga se différencie du navet par ses feuilles lisses et sa chair jaune. Il se récolte à partir de septembre et se conserve deux mois en cave, mais pas plus de 5 jours dans le bac à légume du réfrigérateur. Après quoi, il devient mou et fibreux. Le rutabaga peut se consommer cru comme cuit. Cependant, il est traditionnellement cuisiner en purée, en gratin ou encore en potage.
Aujourd’hui, les grands chefs cuisiniers s’amusent à réhabiliter les légumes anciens comme le rutabaga dans des préparations surprenantes. Il faut savoir que les fanes et les fleurs du rutabaga, également comestibles, constituent un met de choix dans la cuisine portugaise. La consommation de ce légume oublié participe donc à une initiative zéro déchet.
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A propos de RV :
De retour à Pornic, dans la maison familiale de mes parents pour quelques temps, j'ai découvert la permaculture fin 2013 et j'ai transformé le potager de mes parents en ce sens, couronné d'une belle réussite question récoltes. Aujourd'hui, j'envisage de plus en plus de m'installer comme permaculteur… quelque part (en lieu et place de mon métier actuel de graphiste). Seul, c'est compliqué. A plusieurs, c'est plus facile. Toujours en recherche de nouvelles infos et de nouveaux contacts. PS: Et oui, d'après le site, j'ai 1039 ans. Plus vieux que Yoda je suis (mais tellement plus sage et définitivement mieux conservé) ! ;-)
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