L’éthique de la permaculture

J’en ai déjà  beaucoup parlé dans plusieurs articles, mais pour que ce soit plus simple à  trouver, et plus clair pour tous, je dédie donc un article rien que pour l’éthique de la permaculture, et un autre à  propos des principes permaculturels ici…

Le concept de permaculture s’articule autour d’une éthique et de principes.

L’éthique de la permaculture est essentielle et est énoncée en 3 axes  :

Prendre soin de la terre.

Prendre en compte le sol, la forêt et l’eau

Nous vivons dans un système plus vaste qui est la biosphère terrestre. chaque forme de vie est importante, et chaque atteinte à  la diversité est une menace pour tous. Nos activités et lieux de vie doivent être en harmonie avec les écosystèmes locaux.

Prendre soin des humains.

S’occuper de soi, de sa famille et de sa communauté

Les systèmes permaculturels visent à  combler les besoins fondamentaux des Hommes dans un environnement qui permettra leur épanouissement. La coopération et la mise en commun sont deux axes clefs des relations humaines.

Distribuer équitablement les ressources limitées.

Limiter sa consommation, se reproduire avec sagesse, et redistribuer les surplus.

Nous devons réduire notre emprise sur la planète, les écosystèmes où l’Homme n’est pas présent ayant toute leur légitimité.

L’établissement de systèmes permaculturels doit permettre de réduire notre empreinte, sans que ce gain ne soit annulé par une consommation ou une population plus élevée.

L’éthique nous permet de «  voir les choses du point de vue d’autrui, sur une échelle de temps plus grande et sur une plus grande distance   ».
Elle apporte à  la permaculture une dimension philosophique, voire spirituelle pour certains.

Et au lieu d’inciter les gens à  uniquement consommer des produits écologiques, la permaculture s’attaque donc aux problèmes actuels en ré-intégrant et en resserrant le cycle de production/consommation autour du noyau central (dans la vie) qu’est la personne active au sein d’un foyer et d’une communauté locale.

C’est à  partir de la base qu’on démarre: l’individu, la famille, le logis, l’alimentation, puis les échanges avec l’extérieur…avec la nature et la communauté.

C’est à  partir de là  que nous pouvons faire quelque chose pour améliorer radicalement notre monde, nous avons le pouvoir de le faire, là , juste entre nos mains.

La permaculture peut s’adapter à  tous les types de populations et de contrées pour contribuer à  l’évolution d’une culture populaire de la durabilité, et ceci à  travers l’adoption de solutions très pratiques permettant aux gens de se prendre en main eux-mêmes!

A partir du moment où une activité ou une pratique respecte ces 3 principes éthiques, prendre soin de la terre, de l’humain et distribuer équitablement les ressources entre toutes les formes de vie, on peut l’inclure dans la « Permaculture« .

En observant la fleur de la permaculture développée par David Holmgren (fondateur du concept « permaculture » avec Bill Mollison) ci-dessous, on peut remarquer qu’il ne s’agit que de techniques, outils, méthodes qui vont dans ce sens:

 

Ensuite, pour pouvoir appliquer concrètement la permaculture, il y a des outils indispensables pour trouver des solutions « éthiques »,  les principes de la permaculture.

Sources: Les Amis de la Terre et Les principes de la permaculture en français.