Qu’est ce que la Permaculture ?

  • La Permaculture

    L’association Maison de l’Agriculture Urbaine réalise ses missions en prenant en compte le concept de la permaculture. Mais qu’est ce que la permaculture ?

    La permaculture est la conception consciente de paysages qui miment les modèles et les relations observés dans la nature, visant à obtenir une production abondante de nourriture et d’énergie pour satisfaire les besoins locaux. La philosophie de la permaculture consiste à travailler avec la nature et non pas contre elle. Elle suit une éthique de base et donne des principes qui permettent une intégration harmonieuse des activités humaines au sein des écosystèmes.

    Origine du mot

    Le terme de permaculture est un mot-valise issue de l’expression anglaise « permanent agriculture » utilisée par l’agronome Américain Cyril G Hopkins qui publia en 1910 « Soil Fertility and Permanent Agriculture ». Franklin Hiram King le reprit dans son livre de référence de 1911, « Farmers of Forty centuries: Or Permanent Agriculture in China, Korea and Japan ». Le terme « permanent agriculture » sous-entend des méthodes culturales qui permettent aux terres de maintenir leur fertilité naturelle.

    Les influences

    L’Australien P.A. Yeomans introduisit dans les années 1950 la méthode des contours (Keyline Design) comme méthode d’approvisionnement et de distribution en eau d’un site. Cette approche de l’aménagement influença fortement les fondateurs de la permaculture.

    Après la seconde guerre mondiale, Masanobu Fukuoka expérimente une agriculture où l’homme travaille avec la nature et pas contre elle. Il nomme sa méthode agriculture sauvage ou agriculture du non-agir, mais elle est plus souvent entendue comme agriculture naturelle. Il prône une agriculture où l’homme et la nature ne font qu’un. Il utilise ce que la nature sait faire « seule » pour se débarrasser de techniques agricoles traditionnelles ou conventionnelles et parvint, sans labour, sans désherbage, sans apport d’engrais, sans pesticide et sans taille, à obtenir des rendements équivalent aux méthodes de l’agriculture conventionnelle dans la culture du riz, de l’orge et des agrumes. Ses techniques de culture et la philosophie zen qui les sous-tend vont beaucoup inspirer Bill Mollison pour fonder le concept d’agriculture permanente, considérée aujourd’hui comme la permaculture originelle.

    Le travail de Howard T. Odum fut aussi une influence importante, surtout pour David Holmgren. Le travail d’Odum s’est surtout axé sur l’écologie des systèmes, en particulier le principe du maximum de puissance. Principe duquel découle l’idée cardinale que les écosystèmes tendent à optimiser l’utilisation de l’énergie.

    Une autre influence précoce fut le travail d’Esther Deans, qui fut le pionnier des méthodes de non travail du sol. D’autres influences récentes incluent le système VAC au Viêt Nam.

    Les cofondateurs de la permaculture : Mollison et Holmgren

    Au milieu des années 1970, les australiens Bill Mollison et David Holmgren commencèrent à développer des idées qui, ils l’espéraient, pourraient être utilisées pour créer des systèmes agricoles stables. Ce travail résultait de leur perception d’une utilisation toujours plus importante de méthodes agro-industrielles destructrices qui empoisonnaient l’eau et la terre, réduisant la biodiversité et érodaient des millions de tonnes de sol de paysages auparavant fertiles. Une approche de design appelée « permaculture » fut leur réponse et fut rendu public pour la première fois avec la publication en 1978 du livre Perma-Culture 1, une agriculture pérenne pour l’autosuffisance et les exploitations de toutes tailles.

    Le terme permaculture signifiait initialement “agriculture permanente” mais fut rapidement étendu à “culture permanente”, tant il était évident que les aspects sociaux faisaient partie intégrante d’un véritable système durable.

    Après la publication de Permaculture One, Mollison et Holmgren affinèrent et développèrent plus avant leurs idées en effectuant la conception selon la méthode permaculture de centaines de sites et en organisant cette information dans des livres plus détaillés. Mollison enseigna dans plus de 80 pays et son cours certifié de 72 heures fut suivi par des centaines d’étudiants. La permaculture vise à ce que le plus grand nombre d’individus se l’approprie, c’est pour cela que les principes de design en permaculture sont le prolongement de la position qui veut que “la seule décision éthique est de prendre la responsabilité de notre propre existence et de celle de nos enfants ». L’intention étant que, en formant rapidement les individus à un ensemble fondamental de principes de design, ces individus pourraient aménager leurs propres environnements et construire des territoires toujours plus autonomes, interconnectés, résilients et durables.

    À partir du début des années 1980, le concept avait évolué, et d’un système de design de systèmes agricoles était passé à un processus de design beaucoup plus holistique de création de sociétés humaines durables.

    À partir du milieu des années 1980, un grand nombre d’étudiants s’étaient transformés en pratiquants chevronnés et avaient commencé à enseigner les techniques qu’ils avaient apprises. Très rapidement des groupes, projets, associations et instituts de permaculture s’établirent dans plus d’une centaine de pays.

    En 1991, un documentaire en quatre parties d’ABC production appelé ‘the global gardener’ montrait la permaculture appliquée à différentes situations à travers toute la planète, portant le concept à l’attention d’un public plus large (mais toujours anglo-saxon).

    Le professeur anglais de permaculture Patrick Whitefield, suggère qu’il y a deux mouvements de permaculture : la permaculture originelle et la permaculture de design.

    • La permaculture originelle (agriculture permanente) est la conception consciencieuse et la gestion de systèmes agricoles productifs qui possèdent les caractéristiques de diversité, de stabilité et de résilience des écosystèmes naturels. C’est l’intégration harmonieuse de l’homme dans son environnement pour qu’il puisse en retirer ce qui lui est nécessaire, la nourriture, l’énergie, le logement, ou plus généralement tout ce dont il a besoin de matériel ou non pour vivre de manière soutenable.
    • La permaculture de design considère les connexions fonctionnelles en service dans un écosystème ainsi que son fonctionnement, et en dérive des principes d’efficacité énergétiques applicables à tous les types de systèmes humains (transport, société, agriculture…). À travers une observation minutieuse des énergies naturelles, des flux et de leurs motifs, des systèmes de design efficaces peuvent être développés. Ceci est maintenant connu sous le nom de Design de Systèmes Naturel.

    L’éthique de la permaculture

    La permaculture s’appuie sur une éthique. C’est un ensemble de valeurs fondamentales qui gouvernent la réflexion et l’action.

    L’éthique de la permaculture peut être résumée ainsi :

    • Prendre soin de la terre (les sols, les forêts et l’eau)
    • Prendre soin de l’humain (soi-même, la communauté et les générations futures)
    • Partager équitablement (limiter la consommation et la reproduction, redistribuer les surplus)

    Les principes de la permaculture

    Une des innovations de la conception en permaculture est d’apprécier l’efficacité et la productivité des écosystèmes naturels par l’observation minutieuse, et d’en dériver des principes directeurs universels, applicables par tous. Les principes de design sont vraiment au cœur de tout système de permaculture. Chaque permaculteur peut développer son propre système de principes. Certains ajoutent ainsi de nouveaux principes par rapports a ceux qui font référence (voir ceux de Bill Mollison et de David Holmgren par exemple). Ces principes, dont le nombre limite n’est donc pas fixé, évoluent au fil du temps en fonction de l’affinage des connaissances. Ils constituent une base croissante qui forme un filtre, un mode de pensée, une vision et une compréhension du monde que l’on peut avoir à un moment donné et qui accompagne le processus de design tout au long de sa création. Plus ces principes sont intégrés dans l’individu, plus ils deviennent automatiques, et font partie du mode de pensée et d’action. Ils font ainsi partie de notre culture, en nous faisant évoluer vers une « culture » permanente.

    Le design de la permaculture

    Le design de la permaculture est une méthode de conception de système. C’est une manière :

    1. D’appréhender un système ou un problème dans sa globalité
    2. D’observer comment les parties d’un système sont reliées
    3. De réparer des systèmes défaillants en appliquant des idées apprises de systèmes durables matures en fonctionnement
    4. D’apprendre des systèmes naturels en fonctionnement pour planifier l’intégration de l’être humain dans les écosystèmes où il s’est implanté et qu’il a abîmé avec ses systèmes agricoles et urbains par manque de connaissance et d’éthique.
    5. D’inclure ceux qui n’ont jamais entendu parler de la Permaculture.

    Par exemple, en s’associant avec les paysans qui développent des semences locales adaptées à un terroir et reproductibles, contrairement à la majorité des semences commerciales. Par exemple, à Byron Bay en Australie, le « Seed Savers Network » est un réseau local de jardiniers producteurs de semences. C’est un fils de paysan des Hautes-Vosges expatrié sous les tropiques, qui a commencé et continue ce travail avec sa femme Jude Fanton. En France, on retrouve des actions analogues grâce à l’association Kokopelli.

    Ce mode de pensée est applicable tout aussi facilement à un outil de cuisine qu’au re-design d’une zone industrielle ou d’une ferme. Les pratiquants de la permaculture l’appliquent à tout ce qui est nécessaire pour construire un futur durable. D’une manière générale, les initiatives des permaculteurs tendent à évoluer :

    • en partant de stratégies qui se concentrent sur l’efficacité (par exemple une minimisation des déchets),
    • pour passer à des stratégies de substitution (par exemple des biocides à des moyens de contrôle biologiques plus spécifiques)
    • pour aboutir aux stratégies de re-design- changements fondamentaux dans le design et le management de l’opération.

    « La permaculture, c’est aider les gens à faire des choix de re-design : fixer de nouveaux buts et apporter un changement dans la manière de penser qui affectent non seulement leurs actions chez eux mais également leurs actions sur leur lieu de travail, leurs emprunts et leurs investissements » (A Sampson-Kelly et Michel Fanton 1991). Des exemples incluent le design et l’emploi de solutions complexes de transport, une utilisation optimale des ressources naturelles comme l’énergie lumineuse, et « le design radical des systèmes de polyculture multi étages riches en information » (Mollison et Slay 1991).

    « Cette progression implique généralement un changement dans la nature de sa dépendance – passer d’une dépendance à des interventions universelles, achetées, importées, et basées sur la technologie à une dépendance d’interventions plus spécifiques, locales et basées sur des savoir-faire et connaissances disponibles localement. En général, cela implique finalement un changement fondamental de la vision du monde, de la perception des significations et modes de vie associés (Hill 1991) ».

    « Mon expérience est que même si l’efficacité et les initiatives de substitution peuvent apporter des contributions significatives à la soutenabilité sur le court terme, des améliorations bien plus importantes sur le long terme ne peuvent être accomplies que par des stratégies de re-design ; et, de plus, cette étape doit intervenir au début de la réflexion pour assurer que les stratégies d’efficacité et de substitution peuvent servir comme tremplin et non comme barrière au re-design… »(Hill 2000).

    La Permaculture a développé un large suivi international de la part des individus qui ont suivi les formations à travers des cours intensifs certifiés de Permaculture, sur deux semaines (72 heures). Cette communauté permaculture continue de grandir sur la base des enseignements de Mollison et de ses associés, intégrant un éventail d’idées d’une culture alternative, à travers un réseau de formations, publications, jardins, forums internet, etc. Dans ce sens, la Permaculture est devenue à la fois un système de design et une philosophie de vie, qui se distingue par ses valeurs éthiques fondamentales.

    Les éléments du design

    Le design identifie au sein d’un système les différents éléments qui le constituent (plantes, vent, soleil, eau, construction, relation de prédation, etc) et cherche à les relier de manière complexe, en s’inspirant de l’observation du fonctionnement des écosystèmes naturels. Les éléments ainsi entremêlés, le design reproduit l’efficacité écosystémique où, pour donner un exemple simple, les produits d’un premier élément subviennent aux besoins d’un second. Chaque élément est attentivement analysé pour en connaître ses propriétés, ses besoins et ses produits, afin de l’insérer le plus efficacement possible au sein du design. La synergie entre les éléments est obtenue en minimisant les déchets, le besoin en travail ou les besoins en énergie. Un design de permaculture exemplaire évolue au fil du temps, et peut devenir une mosaïque extrêmement complexe de sous-systèmes conventionnels et inventifs qui produisent une haute densité de produits (nourriture, matériaux, organisation sociale, infrastructures, information) et ceci pour un effort minimum.

    Les étapes de réalisation d’un projet en permaculture

    Il est possible d’appliquer la permaculture à travers une approche d’ingénierie nommée OBREDIM, acronyme anglais pour Observation, Boundarie (Limite), Resource (Ressource), Evaluation (Évaluation), Design, Implementation (Mise en œuvre) et Maintenance. C’est un outil de planification qui permet de réaliser le design d’un site (une petite propriété, une région ou une zone industrielle par exemple).

    • L’Observation permet de récolter des informations qui serviront à comprendre le fonctionnement naturel du site. Ce n’est pas à proprement parler une étape, car l’observation doit être continue, si elle démarre pour la conception d’un système, elle est ensuite maintenue durant toute sa gestion. L’observation d’un site sur une année entière, au travers des quatre saisons, permet de considérer de multiples facteurs : la topographie, les cycles biologiques de la faune, de la flore et du sol, les vents et leurs caractéristiques, l’écoulement des pluies et leur densité, l’ensoleillement et les ombres, le débit des cours d’eau, etc.
    • Les Bordures font référence aux limites géographiques et physiques du site.
    • Les Ressources incluent les personnes impliquées, les finances, ce que vous pouvez faire pousser ou produire dans le futur, ce que vous voulez voir et faire sur le site.
    • L’Évaluation de ces trois premières étapes vous permet maintenant de vous préparer pour les trois suivantes. C’est une phase ou l’on prend en considération toutes les choses a portée de main avec lesquelles on va travailler, existantes ou que l’on souhaite avoir, et ou l’on regarde en détails leurs besoins spécifiques, afin d’identifier ses propres besoins en termes d’information (besoin d’un personne ressource compétente dans un domaine).
    • Le Design est toujours un processus créatif et intense et l’on doit utiliser au maximum ses capacités à voir et à créer des relations synergiques entre tous les éléments listés dans la phase ressources.
    • L’Implémentation est littéralement la première pierre posée à l’édifice, quand on aménage soigneusement le site en fonction de la chronologie et de l’agenda décidé.
    • La Maintenance est nécessaire pour garder le site à son maximum de santé, en faisant des ajustements mineurs si nécessaire. Un bon design évitera le besoin de recourir à des ajustements majeurs.

    L’utilisation de motifs et du zonage

    L’utilisation des motifs naturels et réutilisables est une clef pour les design en permaculture. Certain auteurs font écho à cette approche en architecture par exemple.

    Dans l’application de motifs, les designers sont encouragés à développer :

    1. la conscience des motifs existant déjà dans la nature (et comment ils fonctionnent)
    2. l’application de ses motifs sur le site afin de satisfaire des besoins spécifiques au design.

    Le concept de zonage en permaculture rencontre une racine prestigieuse chez l’économiste Allemand Von Thünen qui théorisa l’aménagement de l’espace en cercles concentriques où la mise en valeur (ou « le design » selon la terminologie en permaculture) est différenciée en fonction de sa distance avec le centre. Plus la zone est éloignée de ce centre, et plus la viabilité économique de certaines productions diminuera. Si ce centre pour Von Thünen est la ville, on retrouve souvent en permaculture la maison à cet emplacement. Il convient de noter qu’en permaculture, ce n’est pas tant la viabilité économique que la moindre utilisation de l’énergie qui conduit à une organisation de l’espace équivalente. Ainsi, les zones en permaculture sont une manière d’organiser les éléments du design dans un environnement humain basé sur la fréquence de ses utilisations, la fréquence des déplacements nécessaires pour y accéder et le temps passé dans chaque zone. Il est traditionnellement fait référence à 5 ou 6 zones, selon que l’on décrit la maison comme une zone en soi ou non. Les éléments du système fréquemment récoltés, manipulés ou visités sont situés près de la maison en zones 1 et 2, alors que les éléments moins fréquemment manipulés sont situés plus loin. Les 6 zones sont:

    • Zone 0 : La maison elle-même.
    • Zone 1 : Le Jardin et les éléments nécessitant une attention quotidienne et soutenue.
    • Zone 2 : Vergers et Basse cour.
    • Zone 3 : Pâturage et céréales. Cette production tend à être plus orientée vers la vente.
    • Zone 4 : Pâtis et Bois. Cette zone est souvent laissée aux plantes indigènes.
    • Zone 5 : Espace sauvage. L’intervention humaine se limite à la récolte de plantes utiles spontanées.

    Applications de la permaculture

    Bien que le premier champ d’étude de la permaculture soit l’agriculture et plus généralement la gestion responsable des territoires, la permaculture a évolué vers la conception de sociétés dans leur ensemble. L’éthique et les principes de la permaculture peuvent donc être appliqués à n’importe quel domaine d’activité humain, qu’il soit formel comme l’architecture ou les transports, ou informel comme les structures sociales ou l’économie.

    Voici le lien pour télécharger gratuitement un poster sur la permaculture (éthique et principes de conception) :http://permacultureprinciples.com/fr/pc_principles_poster_fr.pdf

    Et ici un lien pour télécharger gratuitement un document pdf sur l’essence même de la permaculture : http://www.holmgren.com.au/DLFiles/PDFs/Essence_of_Pc_French.pdf

    La fleur de la permaculture

    Article réalisé par Runfola Gabriel, Président de l’associaiton MAU et Ingénieur en environnement et horticulture

    Source : http://www.permaculture.fr/ / http://permacultureprinciples.com/fr/

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    Je m'appelle Gabriel et je suis Ingénieur horticole. Après toutes ces années d'études dans l'Agriculture conventionnelle, je me suis tourné finalement vers l'agriculture urbaine saine et durable ! Une agriculture urbaine biologique et qui suit les préceptes de la permaculture !

  • Vos commentaires

    • Oneshot

      Oneshot -

      Voilà enfin un article clair qui explique la permaculture. Merci à vous, j'y vois plus clair dans le concept.

    • Begreenordie

      Begreenordie -

      Je lis que vous avez changé de cap "après tant d'années d'études"?
      Félicitations! C'est ça l'intelligence!

    2 réponses à “Qu’est ce que la Permaculture ?”

    1. Oneshot Oneshot dit :

      Voilà enfin un article clair qui explique la permaculture. Merci à vous, j’y vois plus clair dans le concept.

    2. Begreenordie Begreenordie dit :

      Je lis que vous avez changé de cap « après tant d’années d’études »?
      Félicitations! C’est ça l’intelligence!

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